Problème & solution

Faire le vide, puis combler le manque.

Tout à coup plus habité par le langage, je force quand même le chemin, pour retrouver la force, le prestige - l'amour sans doute.

Quand je réfléchis comment structurer tout ça, je me démonte mentalement, j'y vois là comme un truc autoritaire ; j'en suis encore à cet âge bête où l'on prend la contrainte pour une bête noire ; je ne tiens pas à me plier à une discipline particulière - sagesse qui me rendrait dingue.

Dire et montrer le tout-venant (de la vie) suppose  une attention miraculeuse en ces temps de distractions moches. Jouer la carte de la multiplicité sans pour autant se perdre me paraît être un beau projet forcément risqué, avec ce sentiment inaugural délicieux : être toujours et encore et encore au commencement.

Se prendre enfin pour soi sans complaisance  : solution.

Solution : une image importante par semaine. Mon ordonnance du monde.

Solution : une pensée juste écrite par jour. La prescription de ma tête.

Avec tout ça on s'en sortira.


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