Aujourd'hui




[Difficultés]

Sa difficulté à écrire des histoires n’est pas à interpréter selon la sentence flippante de Blanchot (« Un récit ? Non ! Plus jamais ») ou dans le sens traumatique que Benjamin donne à la fin de l’histoire, mais cette gêne est juste d’ordre technique. Ne sait pas commencer. Ne sait pas terminer. Il y aurait peut-être une cause à cette infirmité qui concernerait la vie incertaine de toute histoire en général. Ne tient pas longtemps en amour — n’arrive jamais à terminer un roman. Il trouve les codes de l’amour et de la narration un peu idiots, simplistes. Et s’il y avait un travail à faire pour guérir de ces difficultés, il préférerait retrouver le sens de l’amour plutôt que de s’épuiser à écrire maladroitement des histoires pour « révolutionner le genre ».

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