Souvenir now

En 1998, à Montpellier, je m’étais d’abord photographié de face, assis sur une chaise ; plus tard j’avais recouvert le tirage noir et blanc d’un calque sur lequel j’avais imprimé toutes les lettres de l’alphabet dispersées sur mon corps ; pour que les deux couches d’images se superposent correctement, j’avais aussi pris le soin de punaiser ces lettres sur la photographie d’origine. “Mais tu veux tuer les mots en toi !” avait dit A. L’après-midi fut douce, passée à poil, fumant des joints.

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