Phrases téléphonées [2006]

C’est sans doute par volonté de profondeur de ta part mais rien n’empêche d’être nous mêmes, un peu drôles, je t’embrasse. Machin des mains malins. Bonne nuit. Il paraît qu’il y a une photo de toi dans métro. Quand veux-tu récupérer tes affaires ? Mais j’aspire à la sagesse : j’ai d’ailleurs annulé mon rendez-vous avec Filippa J’aurais bien aimé avoir ton avis sur la dernière maquette, pourrais-tu me rappeler quand tu as 5 minutes ? Merci ! C’était bon de te voir et de dévorer Il n’y avait d’ironie dans la consolation. A bientôt Merci gondac chéri ! En fait il est pas mal x !!! Ecoute moi aussi. Mais je suis sur une ligne droite. Mieux vaut. Je t’embrasse. Mon homme est parti, d’habitude, c’est moi qui part, alors ça fait bizarre. Merci… Dis-moi, peux-tu me donner ton nom, ton livre m’intéresse. Wow hi, great hearing from u. Berlin is good, so am I. Going ti Israel for 2 weeks. How are you doing ? Je suis revenue, mais tu es parti. Oui, je sais bien. Je suis contente d’être venue avec toi. Maintenant, change les idées, c’est un ordre ! Remarque c’est mieux que Johny ! La prochaine fois, c’est Obispo, et peut-être que dans 10 ans t’arriveras à Dylan ! Amaury, tu as confondu, ce n’était pas le boulanger. Je pensais les avoir reprises. Je veux sûrement revenir chez toi. Très courte pause avec les gens du boulot. Je t’appelle cet après-midi le nez dans les livres érotiques. T’as vu, entre « élection » et « érection », il n’y a qu’une seule lettre de différence. C’était toi le mail du prince Mychine ? Dis-moi. Parce que ça ne me fait pas rire du tout. Merci. Ma maman n’est toujours pas arrivée. Il sera sûrement trop tard pour qu’on se voie. N’oublie le costume et le sac. Merci et à demain. Je suis traumatisée. Je déteste ce mou ! Coucou, je suis dans le bus 62 depuis presque une heure. Problèmes de circulation. Je hais ! Je pense bien à toi. Mon pantalon est décousu, si ça continue, on verra le trou de mon…bises ! Moi. Je n’arrive pas à lire ce qu’il y a écrit, c’est trop petit sur mon portable. Je suis à Odessa et tu as oublié mon anniversaire. Salope. Y a pas que les films qui sont tristes. Mais à bientôt. Mais non enfin, je t’appelle plus tard.

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