le travail des phrases

Il manque un ou deux visages, celui d'une femme sous un voile une cloche transparente - encore quelques marcheurs de rue (alters egos) -des objets qui flottent dans l'air après une explosion (cf la scène d'Antonioni), un baiser, des surprises.

Mon menu ontologique ébauché par des phrases (vertu oraculaire du texte : pourvoyeur d'images futures, mais aussi, signaux d'événements aussi proches qui n'auraient rien à voir avec l'art.)

Pas convaincu par mon titre de travail : "inserts". Trop obscure. "Incidents" pourrait être bien. Ou carrément "accidents", ce qui pourrait peut-être m'aider à aller encore davantage du côté du pire.

À chaque fois que tu prends une photo, tu t'appuies sur toute ton histoire, m'a-t-elle dit en marchant dans le jardin de Rousseau à Ermenonville.

Texto de B. "Je viens de rêver que tu prenais une photo de table basse et que tu tournais la photo dans tous les sens pour voir dessous."

Beauté de cette phrase trouvée dans un livre de Stéphane bouquet : (...) "une fois de plus où un visage est un dangereux débarquement d'espérance"

Phrase venue sur le tard : penser la nuit (dans son lit, dans l'obscurité) aux vivants comme à des disparus. Et c'est nullement triste de donner aux vivants aimés la puissance des morts.

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