échos

 Rumination devant des nouvelles images. Saturé et sonné par la violence de ces morceaux mis bout à bout. Grand sentiment d’arrachement, de déprise de la réalité. La  sainte crispation  est révélée par chacune de ces photographies. La gravité aussi de ce qui chute. Comme un accord sourd plaqué. Quelques phrasés semblent se remettre du fracas. Les mouvements de corps, le mien. Celui d’un passant burlesque. Torsion des corps empêchés. Chorégraphie dérisoire. Le visible est tarabiscoté, une toile. C’est ainsi que je me représentais le monde quand j’étais enfant : mille nœuds, belles et innombrables ficelles d’amour. Bientôt le piano s’est fermé sur une main vieillie. La veine. La perte. Vivement maintenant une bonne nouvelle. Comme un chant. Une chatte, un soleil.  À suivre.

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