quelques phrases rapatriées

Insomnie et premier livre à la portée de la main, cette page : "M. Teste est né du hasard. Comme tout le monde. Tout l'esprit qu'il a ou qu'il eut de lui vient de ce fait."

À Zürich, sous la neige,  j'ai traversé la Robert Walser gasse. Je suis arrivé au café Odéon où l'on écoute Phil Colins en live à fond. Ici, les riches ressemblent à des clochards célestes  ; au bar, une vendeuse ambulante de cigarettes vous propose sa camelote. Près de moi, une japonaise boit en même temps un café et un verre de vin rouge. Les hommes sont entre eux, et les femmes, entre elles.  Personne n'a l'air vraiment soucieux. Ni vraiment décontracté.



 Satanée perversité de cette musique à  la Lelouche qui me touche à mort dans le métro.  

Si vous trouvez que cette photographie de mer est belle parce que vous y voyez aussi du marbre, vous n'y êtes pas du tout, sinon j'aurais écrit un poème à la con avec des métaphores dedans.

De 10 à12 ans, je m’étais passionné successivement pour les avions de chasse, Brigitte Bardot, l’interprétation des rêves, les requins et les rites sataniques. True.

Train pour Bruxelles, les couleurs prennent des vacances dans la brume.
 

Dans ce rêve, je suis avec un couple d’amis sur une plage, mer calme. Soudain, l’eau se trouble, se creuse, et la tête d’un cheval blanc émerge peu à peu, jusqu’à être complètement découverte lorsqu’il atteint le rivage. Enfin sur le sable, il file au galop et disparaît derrière des roseaux.

Comme l'arnaqueur qui vend du poisson est un homme fort aimable, je deviens facilement son pigeon.

Vous vous recentrez sur votre travail avec l’impression de découvrir le monde

La journée qui dort comme un vieil étang (étant)

J'ai rêvé que ma vie était désormais exclusivement consacrée à la blanquette de veau.

Hier après un soin de visage offert par ma voisine esthéticienne pour se faire pardonner de m’avoir privé d’eau pendant 24 heures je vais chercher aux Gobelins la photographie d’une femme nue que me rapporte l’éditeur farfelu et pointu (Belge) de Yellow Now, nous parlons sous la pluie en buvant du Brouilly quand tout à coup se pointe par hasard,une baguette de pain à la main, le théoricien génial de ma jeunesse Philippe Dubois auteur de l’Acte photographique et camarade de Yellow Now, je suis comblé, je rentre sous la pluie, allume la radio et j’entends mon camarade Arnaud Claass parler de la photographie comme un art à la “fois littéral et énigmatique”, puis je dors, assuré d'être dans la vie qu'il me faut à peu près.

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