reprise





Dans la forêt d'Halatte, les choses vues sont unanimement belles, pas de place pour l'image

Images futures : ritualisées, abrasives, mais littérales.

Ce qui éclate aux yeux et cloue le bec à la pensée, ce pigeon.

Dix minutes avant la fin, sans avoir prévenu, arrive le bienfaiteur de l'exposition : vieux monsieur distingué et vif, qui semble s'étonner de mon propre étonnement : "Mais je vous avais dit que je viendrai voir." Il regarde, en silence. Parfois, il me signale quelque chose qui le touche. (Les oiseaux, le rapace, la mer de marbre.) Pose quelques questions géographiques ou techniques. S'appuie sur mon épaule pour descendre l'escalier.  Scrute l'ensemble, des détails. Puis je le raccompagne. Avant de refermer la porte, je le regarde s'enfoncer dans la brume ; le chapeau encore, l'air rassurant, le froid. Très ému.

Ces images jouissives qui suscitent un désir d'espace, et non pas celles qui pointent le temps perdu, toutes gorgées de spleen.

Dans ce rêve, un collectionneur de photographies explique à un journaliste que l'origine de sa passion coïncide avec la mort de sa mère 

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