Gare du nord ; après avoir photographié une fumée blanche, je tombe sur Peter Handke. Je lui serre la main, comme un enfant épaté ; je lui rappelle un papier que j'ai écrit sur lui dans "Le Monde des Livres" au printemps, il acquiesce, vaguement ; il ressemble à une rock star fatiguée. Avec son grand manteau et son bonnet noir, il a quelque chose du clochard et de l'aristocrate. Son regard se baisse sur l'appareil photo. "Ah vous êtes aussi photographe alors. Moi je vais à la campagne. Eh bien Au revoir monsieur."