Senlis, juillet 2011


  
Je me souviens du bonheur de pouvoir fermer enfin les yeux et de sentir la chaleur du soleil derrière mes paupières, s'il ne fallait surtout pas le regarder en face, je me contentais de le deviner, dans mon corps ; lorsque je les ouvrais à nouveau, dans l'ombre, j'éprouvais une extraordinaire gêne, car personne ne m'avait appris à regarder ! Fixer longtemps les êtres, cela ne se faisait pas, les ignorer, quelle mauvaise conduite . Où placer alors son regard ? en biais ? De travers ? En l'air ?  


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