Conversation autour d'images
Rendez-vous avec C., galeriste. Elle dit : “Il faut faire le tri. C’est la crispation votre truc ? Les filles, venez voir. Oui, je me souviens très bien qui vous êtes. Un peu bouchés, non, vos tirages ? Allons voir sous les spots. Trop de noirs ! Tous les images sont tirées ? Où elles sont ? Vous habitez-où ? Ah oui la butte aux cailles. On peut venir voir tout ça ? Pas novembre. Décembre. Une chose encore : c’est très français votre boulot. Il y a du Florence Paradeis, Jean-Luc Moulène. Non ? Qu’en pensez-vous ?”
& je réponds : “Rien à voir avec ces gens-là madame. On photographie certes des choses normales, accessibles, mais contrairement à eux, c’est tout de même l’intensité que je recherche, si je puis me permettre de parler encore aujourd’hui d’intensité.”
Sourire, dit-elle : “Ici, oui, on est autorisés”.
& je réponds : “Rien à voir avec ces gens-là madame. On photographie certes des choses normales, accessibles, mais contrairement à eux, c’est tout de même l’intensité que je recherche, si je puis me permettre de parler encore aujourd’hui d’intensité.”
Sourire, dit-elle : “Ici, oui, on est autorisés”.